dimanche 27 décembre 2009

La complexité des simplifications - Java

Le titre « La complexité des simplifications » appartient à une personne que j'avais rencontré il y a une dizaine d'années dans le champ des organismes de la sécurité sociale.
Depuis, j'ai retrouvé ce « concept ou objectif » dans divers domaines, par exemple en informatique, mais il y en a d'autres.

J'ai programmé en Fortran (il y a longtemps), en VisualBasic (intégré à Excel) et quelques autres langages.

Depuis 3 ans je fais du Java, du Struts et du Javascript avec un serveur Tomcat dans Eclipse. Je fais ça de manière épisodique pour la maintenance d'un outil qui fonctionne sur internet. J'ai fait de l'auto-formation à partir d'un programme développé par un collègue et en utilisant la documentation sur internet et les forums. J'ai à peu près toujours trouvé une solution pour obtenir ce que je voulais mais ...

Eclipse et Tomcat sont très biens. Il y a des tutoriaux bien faits, y compris en français.

En revanche, Java et Struts représentent des sommets dans l'art de la complexité - je ne suis même pas sûr que la législation soit plus compliquée !
Si j'ai bien compris, un des objectifs des concepteurs de Java était d'obliger les développeurs à faire une programmation «propre». Malheureusement, ça ne veut pas dire simple ... le résultat c'est qu'on passe beaucoup de temps à chercher les explications de messages plus ou moins en rapport avec ce qu'on veut faire.

On dit que les grands esprits se rencontrent. Ce que je vois est un peu différent. Plusieurs esprits créatifs essaient de résoudre un problème plus ou moins identique au même moment. Les mieux organisés vont construire une solution relativement générique (une bibliothèque de fonctions, mais le must serait plutôt maintenant un «framework» ... c'est à dire des fonctions plus une couche spécifique d'enrobage).
Le résultat ? une grande perplexité pour ceux qui ne sont pas tombés dedans quand ils étaient tout petits.
Quant à la sécurité induite par la «propreté» ... il n'y a que les obsédés anti-Microsoft pour y croire.

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