mardi 27 octobre 2009

Mobilité et choix des chefs

Dans Le Monde Economie daté de mardi 27 octobre 2009, je lis: "Un dirigeant digne de ce nom se devait, à peine arrivé, d'imposer des changements de fonctions et de service à ses salariés".
Quelques jours auparavant dans un autre article ce qui était en cause c'était "l'aptitude à diriger".

J'ai une expérience professionnelle uniquement dans le secteur public.
Toutefois, je retrouve dans ces thèmes des choses vécues.

Quand on arrive dans un service en tant qu'agent, on accepte un "contrat moral" avec celui ou celle qui vous a recruté et souvent avec une chaîne hiérarchique.
Quand un nouveau responsable du service est nommé, les encadrés sont, en général, mis devant le fait accompli. Il paraitrait inconcevable de leur demander leur avis ... et pourtant ils le donnent souvent par ce qu'on désigne comme la "résistance au changement".
Notamment, si le contrat initial est rompu, transformé de manière arbitraire, unilatérale.

J'ai aussi été militant et responsable syndical et politique. J'ai appris, à mes dépens, que dans ces organisations basées sur le bénévolat et le volontariat, et même si on a été élu, on n'a de légitimité que dans la mesure où on vérifie que ce qui est proposé recueille un soutien suffisant. Un soutien minoritaire peut être suffisant pour tenter une expérience, mais il faut au moins que la majorité en connaisse les conditions et n'y soit pas opposée.

Il y a quelques années, dans les méthodes de GRH on parlait d'évaluation à 360°. Je ne l'ai jamais vu pratiquée, mais je suis partant pour essayer.

samedi 24 octobre 2009

Valeur ajoutée

Comment est "créée la valeur" ?

Le capital, le travail, les deux? Le débat n'est pas nouveau et pas innocent.

Les croyances sur ce sujet conduisent à justifier, pour les uns, et à accepter, pour d'autres, un certain nombre de conséquences. Par exemple, les expressions ou concepts comme:
  • faire "travailler le capital", avec la justification d'une "juste rémunération du capital",
  • l'effet richesse et le mécanisme d'endettement basé sur la "valorisation" du patrimoine,
  • la "création de valeur" pour l'actionnaire,
  • le travail est une "charge" pour l'entreprise.
J'ai suivi le débat, sur le blog de Paul Jorion, sur la "création de monnaie ex-nihilo" par les banques. Je ferai juste une remarque "par l'absurde": si les banques peuvent créer de la monnaie ex-nihilo comment se fait-il que certaines peuvent se trouver en faillite?

Pour l'instant, je reviens à la valeur ajoutée. Supposons que j'ai un capital avec lequel j'achète:
  • un terrain,
  • des matériaux pour construire une maison (briques, pierres, ciment, poutres, etc.),
  • les outils nécessaires.
Les matériaux et les outils sont posés sur le terrain.
Si je reviens dans un an que se sera-t-il passé?
Il y a aura toujours les matériaux et les outils ... mais toujours pas de maison.
Est-ce qu'il y aura de la valeur ajoutée? Evidemment non, parce qu'il n'y aura pas eu de travail pour construire la maison.
Est-ce qu'il y aura de la "plus-value"? Peut-être sur le terrain, mais il y peut y avoir aussi moins-value en fonction de l'évolution du "marché". Quant aux matériaux et aux outils, il est à peu près certain qu'ils seront en moins bon état qu'un an auparavant. Que je les revende ou que je décide "d'acheter du travail" pour faire construire la maison, j'enregistre une perte qui peut être évaluée au "coût" de remise en état.

dimanche 11 octobre 2009

Déficits : les voleurs crient au voleur

L'état (les états), la sécurité sociale sont en déficit.
Dans une tribune du Monde du 9/10/09, Frank Burbage dit « où passe la réflexion sur les biens communs, sur la propriété sociale, sur les espaces collectifs d'action, de pouvoir et de culture ? ».
Très bonne question, formulée dans un langage simple et clair.

La crise économique permet un débat qui avait été interdit de fait depuis quelques dizaines d'années.
Il n'est pas vrai que les déséquilibres économiques n'avaient pas été analysés, que la course au profit immédiat n'était pas dénoncée. Ceux qui posaient ces questions n'ont pas été entendus. Avaient-ils la parole ? Ils ont été traités de ringards, de passéïstes : Marx était mort, n'est-ce pas ?

Les mécanismes de  la crise actuelle sont maintenant établis. La politique de partage des revenus (il ne faut pas dire l'exploitation capitaliste, c'est ringard) au profit des capitalistes a réduit la solvabilité des marchés de marchandises. Pendant quelques dizaines d'années, la solution a été d'inciter les travailleurs à recourir à l'emprunt, jusqu'au moment où la charge de la dette privée a si nettement dépassé les capacités de remboursement, les revenus que le système s'est retourné.
Les déficits publics ne seraient pas tenables. Les prélèvements obligatoires seraient confiscatoires. Il est vrai qu'un taux de prélèvement supérieur à 50% est probablement décourageant.
Mais si la fourchette des revenus était limitée dans des proportions décentes, la question se poserait-elle encore ?

La valeur ajoutée produite collectivement dans un pays est partagée entre les revenus du travail, l'investissement productif, la rente versée aux propriétaires du capital et le financement des services publics et assurances sociales. Cette répartition peut être aussi vue comme l'allocation du temps de travail collectif entre la consommation privée, les investissements productifs, les investissements et la consommation de services collectifs (éducation, santé, etc.) et la rente. Un des problèmes du capitalisme est que les choix d'investissements productifs visent essentiellement à maximiser la rémunération de la rente.

Les gens qui s'approprient, parce que le rapport de forces est en leur faveur, plus de valeur ajoutée que la reproduction dynamique du système (la croissance) le permet, se comportent comme des prédateurs. En outre, ils se soustraient aux mécanismes de redistribution décidés collectivement : ils deviennent des voleurs. Enfin, quand à partir des paradis fiscaux ils « financent » les déficits publics, ce sont des usuriers.

Il faut, donc, limiter la rémunération de la rente capitaliste à un taux compatible avec la production de valeur ajoutée (par exemple, le taux du livret A en France) et probablement beaucoup de problèmes ne se poseraient plus.

samedi 10 octobre 2009

L'éditeur de message

L'éditeur de message ne s'affiche pas correctement dans Firefox 3.0.11.
Apparemment, cela n'empêche pas de les rédiger et de les publier.

dimanche 4 octobre 2009

publication retardée

J'ai fait une ballade ce matin en vélo.
Je voulais écouter la radio (une web-radio) sur mon iphone, mais j'ai du arriver dans une zone non couverte ou couverte par un autre émetteur.
Toujours est-il que j'ai perdu la liaison.

Il y a encore des améliorations à faire.

samedi 3 octobre 2009

Ah les 3 colonnes !

J'ai cherché un modèle existant.
J'ai parcouru divers tutoriaux, le meilleur était en anglais mais j'ai oublié de noter l'adresse ... et de toutes façons ça n'a pas fonctionné comme je voulais, notamment ça n'apparaissait pas correctement dans l'outil "éléments de la page".

Finalement, j'ai repris la méthode proposée à l'adresse
Créer une mise en page avec 2 colonnes à droite
et voilà le résultat.

Paramètres, paramètres ...

Quelle heure est-il ?