Dans Le Monde Economie daté de mardi 27 octobre 2009, je lis: "Un dirigeant digne de ce nom se devait, à peine arrivé, d'imposer des changements de fonctions et de service à ses salariés".
Quelques jours auparavant dans un autre article ce qui était en cause c'était "l'aptitude à diriger".
J'ai une expérience professionnelle uniquement dans le secteur public.
Toutefois, je retrouve dans ces thèmes des choses vécues.
Quand on arrive dans un service en tant qu'agent, on accepte un "contrat moral" avec celui ou celle qui vous a recruté et souvent avec une chaîne hiérarchique.
Quand un nouveau responsable du service est nommé, les encadrés sont, en général, mis devant le fait accompli. Il paraitrait inconcevable de leur demander leur avis ... et pourtant ils le donnent souvent par ce qu'on désigne comme la "résistance au changement".
Notamment, si le contrat initial est rompu, transformé de manière arbitraire, unilatérale.
J'ai aussi été militant et responsable syndical et politique. J'ai appris, à mes dépens, que dans ces organisations basées sur le bénévolat et le volontariat, et même si on a été élu, on n'a de légitimité que dans la mesure où on vérifie que ce qui est proposé recueille un soutien suffisant. Un soutien minoritaire peut être suffisant pour tenter une expérience, mais il faut au moins que la majorité en connaisse les conditions et n'y soit pas opposée.
Il y a quelques années, dans les méthodes de GRH on parlait d'évaluation à 360°. Je ne l'ai jamais vu pratiquée, mais je suis partant pour essayer.
mardi 27 octobre 2009
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